BORELLO Megel PEDOCRIM

Nos enfants nous sont volés par la DASS puis maintenant par l'ASE pour servir aux réseaux pédocriminels qui fréquentent les foyers et familles d'accueil.
Cette dénonciation n'interpelle personne.  car elle est vrai .


source : http://wanted-pedo.com/bis/deleguemacronpedophile/

merci à DONDE VAMOS    ET    WANTED-PEDO     POUR LEUR TRAVAIL




Borello, le très influent , le vrai patron de MACRON,

délégué national de Macron 

CONDAMNÉ à 6 mois ferme pour trafic d'extasy 

impliqué dans un énorme scandale de réseau pédophile dans un centre pour enfants

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 Jean-Marc Borello est délégué national de Macron.
L’ancien gérant de la fameuse boite de nuit “Le Palace” a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour avoir laisser faire un trafic d’ectasy dans les établissements dont il était responsable.
Pourtant il serait le plus influent des 9 délégués de Macron et est même décrit comme le vrai patron.

Il est mêlé de près à l’affaire Megel, énorme scandale de réseau pédophile d’élite qui avait lieu au sein même du centre pour enfants “Les Tournelles” pendant plus de 20 ans et dont il était administrateur.
On ne manquera pas de remarquer le soutien à Macron de personnalités bien connues comme Daniel Cohn-Bendit, Pierre Bergé, etc.

Merci à Donde Vamos pour cette magistrale mise en lumière.

Réseau Mégel

Un réseau pédophile au foyer pour enfants des Tournelles

On va revenir sur une affaire de réseau pédophile d’élite, passée fort discrètement il y a quelques années bien qu’elle révèle d’intéressantes connexions.
En 2002, Robert Mégel est condamné pour pédophilie dans le centre pour jeunes délinquants qu’il dirigeait.
Un centre des Tournelles soit-disant expérimental, exemplaire, géré par du beau monde qui n’a « rien vu, rien entendu » pendant des années.
Le drame se déroule à Meaux, la ville de Jean-François Copé, est en Seine-et-Marne.
C’est là qu’on a aussi plusieurs assos absolument véreuses, comme Olga Spitzer, qui agit dans l’illégalité la plus complète mais a ses entrées dans les tribunaux.
On a aussi les Tournelles, un centre pour mineurs difficiles qui réhabilitait les enfants et jeunes délinquants (de 7 à 18 ans) grâce au luxe et à une pseudo « thérapie du merveilleux ».

Il se trouvait juste à côté de Levallois-Péret (la ville de Balkany).
Ledit centre était dirigé depuis 1978 par Robert Mégel, qui a été condamné en 2004 à 11 ans de prison pour viols et attouchements sur mineur [1].
Mégel était un haut fonctionnaire du ministère de la justice, détaché de la Protection judiciaire de la Jeunesse.
Payé grassement par les contribuables, donc, pour gérer ce centre.
L’affaire a démarré après qu’un employé de la protection de l’enfance du Conseil Général de Seine-et-Marne, alerté par des rumeurs d’abus sexuels aux TournellesPascal Viret, est invité à organiser une réunion dans l’établissement pour les 50 pensionnaires, au sujet de la prévention de la maltraitance.
Quand soudain, Mégel lance
« Il faut que vous sachiez que quoi qu’il ait pu se passer entre vous et les gens qui s’occupent de vous, la relation qui existe est indestructible »[2].
A cette époque, le centre faisait figure de référence et se vantait d’avoir le soutien de Françoise Dolto, dont il disait appliquer les méthodes.
Cela n’est guère étonnant, quand on sait qu’elle a signé une des pétitions parues dans les années 70 pour soutenir le lobby pédophile.
Apparemment, quand les magistrats ont décidé de relancer l’internat des Tournelles en 1978, ils ont fait appel à Dolto qui aurait formé l’équipe d’encadrement, et qui y tenait des conférences à l’occasion.
En 1993, un article dithyrambique de L’Express nous expliquait que
« Ici, les enfants sont guidés, écoutés, mais surtout respectés.
Et ça marche
 ».
Mais, il a été défendu par tout son staff et par les administrateurs des Tournelles qui pourtant, sont censés protéger les enfants et pas les pédocriminels.
Tous ces braves gens ont dit que les victimes étaient des menteurs (NDLR: comme dans énormément de procès, comme pour Outreau et tant d’autres ), c’est si facile.
Parmi les soutiens de Mégel, il y avait une clique variée : un Haut fonctionnaire de Bercy, des journalistes, une scientifique de l’Institut Pasteur, des gérants de boîtes de nuit, des magistrats…
Par exemple, Geneviève Moll, rédactrice en chef à France 2 et membre du CA [3] des Tournelles, a carrément balancé à la victime :
« T’es qui, toi ? 
Tu devrais avoir honte, petit merdeux… ».
D’après certaines écoutes, c’est grâce à Moll que la presse n’a rien dit ou presque sur cette affaire.
L’avocat parisien Michel Peisse et le conseiller d’État Philippe Sauzay étaient aussi des membres du CA des Tournelles.
En outre, Megel était défendu par le président de la ligue des droits de l’homme, et star du barreau, Me Henri Leclerc.

Au nombre des défenseurs qui se sont mobilisés pour Mégel, il y avait aussi Jean-Marc Borello, ancien administrateur des Tournelles devenu délégué général du groupe SOS Drogue International, qui a dit à l’audience que les faits reprochés étaient « matériellement impossibles ».

Borello est aussi un ancien éducateur de jeunes délinquants, qui a eu de belles promotions puisqu’il a été conseiller ministériel [12]puis gérant des grosses boîtes de nuit parisiennes Le Palace et Regine’s, mais aussi du Resto Ledoyen où Mégel emmenait ses proies.

On peut aussi noter que Borello a obtenu la Légion d’honneur en 2000 et qu’il a créé le groupe SOS (11.000 salariés) en « appliquant au secteur social les recettes du privé ».



Ledit « groupe SOS », nous explique le magazine Capital,
« chapeaute une trentaine d’associations intervenant dans l’accueil de toxicomanes, de SDF, de jeunes en difficulté et dans la gestion de crèches et de maisons de retraite»,
mais il regroupe également « une dizaine d’entreprises privées comme Altermundi, l’enseigne de distribution de produits équitables, L’Usine, un espace événementiel situé face au Stade de France et employant des personnes en réinsertion, ou encore La Manufacture durable, le numéro 2 des cabinets de conseil en développement durable, avec plus de 100 collaborateurs ».
En 2012Borello était même devenu conseiller de diverses multinationales comme Danone.
Ledit Borello a expliqué au procès que c’est lui qui a « convaincu des ministres d’aider les Tournelles » et a affirmé y avoir emmené Danielle Mitterrand, la tante du ministre pédophile Frédéric Mitterrand.
Raissa Gorbatechev y serait également allée…
Que faisaient ces gens dans un centre pour jeunes difficiles ?
Le même genre de virées que celles de la clique pédophile anglaise dans l’orphelinat de Jersey ?
Au procès, Borello a dit que toutes ces accusations n’étaient qu’un complot qui avait« développé un insupportable climat d’homophobie »…
Pourtant, Borello était bien présent aux partouzes de Mégel, qui recrutait essentiellement du personnel homosexuel ou bi aux Tournelles :
« Je me rappelle Borello (NDLR: membre du conseil d’administration, patron de boîte de nuit et grand ami de Robert Mégel) la première fois que je l’ai rencontré chez Mégel, il m’a déboutonné trois boutons de chemise “pour voir ce qu’il y avait dessous’’ »,
a ainsi expliqué un éducateur du centre.
Philippe Sauzay, conseiller d’État honoraire, ancien préfet, ex chef du cabinet de Giscard et ancien membre du conseil d’administration des Tournelles, mais surtout ami de Mégel depuis 1973, a bien sur pris la défense de Mégel.
A partir de 1973 d’ailleurs, la carrière de Mégel connait une ascension fulgurante.
Dont le sommet fut la création des Tournelles, où le tiers du conseil était composé de magistrats (pourtant jamais interrogés dans l’enquête) et avait « le soutien de personnalités ».
On se demande pourquoi un tel engouement.
D’après le journal La Vie (18 janvier 1998),
« en 1974, sur proposition de Philippe Sauzay (alors chef de cabinet présidentiel de Giscard d’Estaing, aujourd’hui conseiller d’État), l’ancien instituteur a été chargé de mission au cabinet d’Hélène Dorlhac, secrétaire d’État à la Condition pénitentiaire.
Au conseil d’administration des Tournelles, il s’est bien entouré : outre Philippe Sauzay, plusieurs magistrats, des avocats, un ancien président de la cour d’appel de Paris, un ex-procureur de la République, un vice-président du tribunal de grande instance de Paris ou encore une ancienne directrice de l’École polytechnique féminine ».
Parmi tous ces gens, aucun n’aurait jamais eu le moindre soupçon sur Mégel ? Difficile à croire.
Parmi les soutiens de Mégel, il y avait aussi Françoise Gaspard, ex-maire de Dreux de 1977 à 1983, puis députée de l’Eure-et-Loire.
De fait, Mégel avait beaucoup d’amis bien placés, et aussi beaucoup d‘amants, souvent mariés et restés au placard.
De hauts fonctionnaires, des magistrats aussi, qui ont permis son ascension sociale : à 25 ans, Mégel était
« contrôleur des centres en charge des mineurs pour la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) ».
Ce sont probablement ces belles relations qui ont permis à Mégel de passer à travers les mailles du filet quand, dans les années 70, la mère d’un adolescent avait signalé à la Brigade de Protection des Mineurs qu’elle avait surpris Mégel au lit avec son fils de 13 ans.
Le garçon, suivi dans un centre médico psychologique où officiait Mégel,  était revenu d’un séjour en Espagne avec la syphilis [4].
Mégel avait d’abord dit qu’il ne s’agissait que d’une infection intestinale, avant de déclarer que l’enfant avait été violé par des Marocains.
En 1997, quand une victime a parlé, Mégel s’est lamenté sur son triste sort, l’a convoquée en tête-à-tête dans son bureau, puis lui a fait dire devant tout le monde qu’il ne s’était jamais rien passé.
Ce qui, manifestement, a satisfait l’audience.
Et tout le monde s’est mis d’arrache-pied à travailler à la défense de Mégel :
on rédige des dossiers présentant Jérôme comme un menteur pathologique (certains sont même antidatés) ;
on atteste qu’aucun jeune ne pouvait se retrouver seul le soir au domicile de Robert Mégel, même s’il se faisait porter des plateaux-repas par des jeunes qu’il sélectionnait lui-même ;
personne ne proteste quand il détruit les cahiers retraçant les allées et venues des enfants, le soir [5].
Quand le ministère de la Justice retire l’agrément à l’association de Mégel qui gérait les Tournelles pour le refiler à une autre asso à cause de l’affaire des viols, Mégel introduit un recours devant le tribunal administratif.
En outre, Mégel s’est barré avec la trésorerie de l’asso, soit 2,7 millions de francs [6].
Le psychiatre membre du conseil d’administration des Tournelles Jean Tremsal, en profite pour décrédibiliser la victime qui selon lui a un « profil de délinquant ».
Accessoirement, c’est justement pour cette raison qu’on envoie des jeunes dans les centres pour jeunes difficile, et le rôle des adultes n’est pas de les violer mais de les aider autant que possible.
Peut-être que Tremsal a été aussi gentil avec Mégel parce que ce dernier lui proposait de faire du business ensemble dans l’immobilier ?
Précisons que Tremsal exerce toujours à Meaux, ce qui ne semble déranger personne [7].
Etienne Madranges est l’un des magistrats membres du conseil d’administration des Tournelles.
Lors d’écoutes réalisées pendant l’enquête, il a parlé de la rémunération de Mégel, des
« soirées à l’Élysée Matignon où le whisky coulait à flots »,
de personnes qui complotaient pour mettre la main sur les Tournelles.
On ne parle pas ici d’une start-up innovante ou d’une multinationale, mais d’une association a priori sans but lucratif.
Pourquoi donc ces manœuvres afin de récupérer ce centre pour jeunes difficiles.
A qui s’adressait Madranges ?
Colette Kreder, ancienne directrice de l’École polytechnique féminine, et administratrice aux Tournelles, qui se moquait bien elle aussi de la victime et ne pensait qu’à sauver les Tournelles.
Aujourd’hui, Madranges nous gratifie de ses chroniques dans Le Figaro.
En 2003, au moment du procès, Madranges,
« jusqu’alors magistrat au parquet général de la cour d’appel de Paris, rejoint le cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère délégué à la Ville.
Nommé conseiller auprès du Ministre, et venant ainsi compléter le cabinet, il aura en charge notamment les problématiques jeunesse »,
nous disait alors le site du ministère de la Ville [8] .
Pas de chance, s’il n’y avait qu’une seule partie civile grâce à la prescription, en réalité beaucoup de victimes sont venues décrire à la barre les mêmes faits de viols et agressions sexuelles.
D’anciens pensionnaires d’un établissement où Mégel était passé avant, l’institut médico psychologique de Dammartin-sur-Tigeaux, sont également venus témoigner.
Certains ont décrit ses virées dans les boites parisiennes avec des adolescents du centre, d’autres ont parlé des recrues non qualifiées de Mégel, ou de ses relations avec d’anciens pensionnaires devenus adultes.
C’est aussi là qu’on a appris l’organisation par Mégel de virées dans des hôtels de luxe au Maroc, ou même aux États-Unis.
Un soir, il a fait décoller des enfants d’Orly pour les emmener manger à Cannes.
Dans un reportage diffusé par 7 sur 7 (émission de Anne Sinclair), on voyait les pensionnaires discuter avec Badinter.
Ils ont aussi été sur le plateau du célèbre pédophile Michel Polac, en compagnie de Depardieu, dont les débuts de carrière sont des plus obscurs, et Renaud.
Comment était financé ce centre pour parvenir à envoyer les jeunes au Maroc (où des viols ont eu lieu), en Tunisie,au Canada, aux USA [9] ou dans les restos chics de Cannes (comme le Carlton) et de Paris ?
« Outre les allocations de la Caisse d’assurance maladie, l’institut récolte aussi les dons de généreux mécènes, dont le legs d’une vieille dame fortunée, et les cadeaux en nature (champagne, caviar) de sociétés privées.
Certaines participent d’ailleurs au financement du nouveau pensionnat, inauguré en 1995 »,
nous explique le site de l’association Morkhoven (Association du grand Marcel Vervloesem NDLR).
Dans ce nouveau pensionnat, « chacune des 26 chambres a été décorée par les soins d’une ambassade ».
Mais on rêve : que viennent faire les ambassades dans la décoration d’un pensionnat pour jeunes difficiles ?
A ce stade, précisons qu’en Angleterre, un des sports nationaux était pour le MI5 ou le MI6 de coincer des personnalités, souvent étrangères, lors de partouzes organisées dans divers orphelinats ou dans des villas, mais avec des enfants pris dans des orphelinats.
Il n’y a qu’un pas à faire pour envisager le même type de processus avec les Tournelles.
Finalement, Mégel a pris 11 ans, puis 12 ans en appel.
On notera que des plaintes avaient été déposées contre Mégel dès 1994 et que l’affaire a débuté suite à une lettre anonyme du père d’une victime de Mégel, qui a écrit en 1997 à Xavier Emmanuelli, alors secrétaire d’État à l’Action humanitaire.
Aujourd’hui, toutes les familles savent qu’une telle lettre est directement renvoyée au parquet, au nom de la fameuse « séparation des pouvoirs » qui n’est qu’un mythe.
La victime principale de l’accusation a porté plainte à 17 ans, la même année.
Et dès les années 80, les psychiatres de la région disaient que les Tournelles était un établissement dangereux, dans lequel il ne fallait pas envoyer les enfants.
En outre, Mégel n’a fait que 5 jours de préventive.
« Robert Mégel a été relâché après cinq jours de détention, par décision du président de la chambre d’accusation, en vertu d’une mesure très rare : le référé-liberté », a précisé le journal La Vie,
« Autre – étrange – rareté : le contrôle judiciaire n’est pas laissé à la disposition du juge, comme le veut la coutume, mais à la chambre d’accusation.
Il a été réduit à sa plus simple expression, note un policier.
Mégel n’a même pas besoin d’aller pointer chez les gendarmes !”
Les policiers qui ont, semble-t-il, eu quelque mal à démarrer l’enquête, font d’étonnants constats : l’expert informaticien de la DRPJ a ainsi découvert qu’un psychiatre des Tournelles n’a pas hésité à signer de faux documents ».
Divers documents concernant les nombreux protagonistes de l’affaire ont également disparu, comme ce fut le cas, par exemple, pour le dossier personnel de Mégel au ministère de la Justice, qui est son employeur, ou l’original du dossier de la victime, qui a disparu avant d’être remplacé par un faux rapport antidaté par Tremsal.
Quant à la presse, qui a relaté le scandale même a minima, elle a été systématiquement poursuivie, et intimidée par Mégel et ses amis.
Mégel avait déjà bénéficié de l’ultra laxisme judiciaire en faveur des pédophiles : cité parmi 340 personnalités dans le dossier Coral qui a été étouffé, Mégel était déjà passé entre les mailles du filet.
Si filet il y a eu dans cette affaire…

Bref, je suppose que si Mégel a fini par tomber, c’est qu’il dérangeait quelqu’un.
Avait-il des dossiers sur certaines personnes ?
Etait-il devenu trop voyant ?
Ou est-ce que les détournements de fonds qu’on lui a reprochés en ont dérangé certains ?
On ne le saura sans doute jamais, quoique…
En tout cas, quand on voit les manœuvres et pressions diverses qui n’ont cessé dans ce dossier, on comprend que Mégel n’était certainement pas le seul à être mouillé jusqu’au cou dans cette affaire.
C’est l’ancien adjoint de Mégel qui a repris Les Tournelles.
Bien sûr, lui non plus n’avait rien vu, rien entendu.
Brisons l’omerta sur ces réseaux pédophiles qui ont le pouvoir.
On lâche rien.
L’équipe Wanted Pedo.

[1] Au départ, ce centre était un institut médico psychologique dans lequel des enfants au crane rasé étaient installés dans les sous-sols.
[2] Pascal Viret a subi de grosses pressions suite à son intervention dans ce dossier :
« Par ailleurs, le responsable de la Protection de l’enfance en Seine-et-Marne, Pascal Vivet, qui a exprimé ses soupçons sur Robert Mégel, a craint pour son emploi.
Et indique ne plus compter les menaces téléphoniques », cf. La Vie.
En fait, Vivet a été viré suite à cette affaire, et les menaces qu’il a reçues étaient carrément des menaces de mort. [3] Conseil d’Administration. 
[4] A l’arrivée de la gauche au pouvoir, en 1981, on lui propose d’intégrer la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, où il est vite remarqué par Gaston Defferre, alors ministre de l’Intérieur, qui en fait son conseiller technique sur le sujet.
Gaston Defferre, maire de Marseille où la French connection battait son plein et ami du mafieux Mémé Guérini, sait certainement de quoi il parle en matière de drogues.Nick Venturi, un des gros bras de Defferre, était aussi un des piliers de la french Connection.Enfin, je ne vais pas m’étaler sur ce très riche sujet, j’y reviendrai surement un jour dans ma saga de la société Ricard et de Charles Pasqua.
[5] La mère avait ensuite surpris Mégel dans le lit de son fils et avait porté plainte, mais Mégel a été blanchi, notamment parce que sa victime n’a pas osé parler aux flics.
[6] Étrangement, des photocopies de ces cahiers ont été envoyée anonymement au juge par la suite.Avec toutes les données ou pas ? Mystère. 
[7] En octobre 1998, selon le Point,« le parquet de Meaux a ouvert une enquête préliminaire pour abus de biens sociaux, abus de crédit et abus de pouvoir.
La section financière du SRPJ de Versailles s’intéresse au patrimoine de l’Association des Tournelles, estimé à près de 80 millions de francs ». 
[8] Et il semble que pour Tremsal, l’ « œuvre médicale coloniale » fut grandiose en Algérie française. 
[9] Pour le CV complet : « substitut au Tribunal de grande instance de Meaux de 1977 à 1982, substitut au TGI de Bobigny de 1982 à 1988, puis nommé en 1989 premier substitut, chef de la section des stupéfiants, dans ce même Tribunal.
En 1993, il a rejoint en qualité de conseiller technique le cabinet de Michèle Alliot-Marie, Ministre de la Jeunesse et des Sports, où il a été chargé de la jeunesse et de la vie associative.
En janvier 1996, il a été nommé substitut général au parquet général de Paris, où il a été successivement avocat général de la chambre d’accusation, de la 13ème chambre correctionnelle, et de la cour d’assises.
Parallèlement à sa carrière judiciaire, Etienne Madranges a enseigné dans diverses universités et grandes écoles, présidé de nombreux jurys, et animé des associations nationales intervenant dans les secteurs de la jeunesse, de la prévention, du sport, de l’insertion, du handicap, de la culture ».
[10] Deux semaines aux USA, avec hébergements dans les hôtels Hilton à chaque étape.

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PETIT    RAPPEL   DE   LA   RÉALITÉ



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LA VERSION MÉDIATIQUE DE BORELLO : 


Jean-Marc Borello, le grand patron (social) qui murmure à l'oreille d'Emmanuel Macron

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Jean-Marc Borello, le président du groupe SOS et soutien d'Emmanuel Macron de la première heure.
PORTRAIT - Le président fondateur du groupe SOS, leader européen du secteur de l'économie sociale et solidaire, soutient le patron d'En marche!. Il le connaît depuis plus de 15 ans, le conseille depuis trois ans, croit en ses chances depuis un an mais refusera d'être ministre si son poulain est élu le 7 mai,

D'aucuns le voient déjà ministre des Affaires sociales d'Emmanuel Macron élu dans 10 jours à la présidence de la République, pilier d'un gouvernement ouvert sur la société civile. Un poste qui, il faut bien le reconnaître, irait sur le papier très bien à Jean-Marc Borello, 59 ans, président fondateur du groupe SOS, le numéro un européen de l'économie sociale et solidaire, avec ses 15.000 salariés répartis dans 405 établissements en France et ses 900 millions d'euros de chiffre d'affaires. Mais une hérésie pour ce «Bill Gates du social», comme il est surnommé, l'un des deux seuls Européens à avoir été désigné «entrepreneur social de l'année» (c'était en 2016) par la puissante fondation Schwab. «Je changerai le 7 mai de numéro de portable et reprendrai ma vie d'avant, prévient ce natif de Gardanne, avec son accent méridional chantant, du haut de ses (presque) deux mètres de hauteur. Je serai un visiteur du soir à l'Élysée, rien de plus».
Rien n'énerve en effet plus le «délégué» d'En marche!, l'un des neuf nommés l'été dernier comme ambassadeurs du mouvement, que d'être vu comme «la caution de gauche» de Macron ou de le résumer à cela. «Je ne serai pas le Martin Hirsch d'Emmanuel, prévient ce gros fumeur, un ex-colérique «irréductiblement de gauche mais trop vieux pour changer», en référence à l'ancien président d'Emmaüs France qui avait rejoint en 2007 le gouvernement Fillon pour mettre en place le revenu de solidarité active (RSA) qu'il avait préalablement vendu aux deux finalistes de la présidentielle. «J'ai fait quelques trucs pendant 40 ans avant d'aider un ami à devenir président», ajoute ce fils d'ouvriers, persuadé depuis un an qu'Emmanuel Macron succédera à François Hollande. «Je fais partie des huit qui y croient depuis le début», précise-t-il d'ailleurs, Emmanuel et Brigitte Macron compris!
Jean-Marc Borello est, en effet, tout sauf un courtisan. En fait, l'ancien prof du jeune et sémillant Macron à Sciences Po -il a déjà eu 1000 vies et a été aussi, entre autres, éducateur spécialisé, conseiller ministériel ou encore a dirigé Le Pavillon Ledoyen à Paris pour le compte de la chanteuse Régine- dérange plus l'ordre établi qu'il ne cherche à le pénétrer. Et il dit toujours ce qu'il pense, même si ça se retourne souvent contre lui. «J'ai fait l'objet d'une procédure disciplinaire un mois après être entré dans la fonction publique parce que j'avais dit que mon chef état nul», rappelle-t-il. Idem quelques années plus tard lorsqu'il intègre le cabinet municipal de Gaston Defferre à Marseille, où quatre des cinq directeurs généraux en place demandent très vite sa tête. «Je n'avais pas encore rencontré le cinquième», ironise-t-il aujourd'hui, se rappelant la conversation qu'il avait alors eue avec le maire de la ville qui lui demandait comment il avait fait pour amadouer le dernier directeur général...




Qu'on se le dise: Jean-Marc Borello est un homme libre, un fonceur. «Seul le vide m'effraie», jure cet amateur de plaisirs simples -les pâtes au beurre avec un vin de Bourgogne- dont le livre de chevet est L'Étranger de Camus et qui n'a été intimidé dans sa vie, dit-il, que par… François Mitterrand. Le plus cocasse est qu'il est assis, à la tête du groupe SOS, sur un patrimoine immobilier de 500 millions d'euros et que lui, à titre personnel, est encore locataire de son appartement dans Paris. «Je préfère louer un grand appart et pouvoir recevoir correctement mes potes que d'être propriétaire d'un deux-pièces où personne ne peut rentrer», se justifie-t-il, non content de ne pas faire comme les autres et de n'être jamais là où on l'attend.
«Il est convaincu par ses actions, juge Jean-Paul Delevoye, l'ancien médiateur de la République qui le voit tous les jours, en qualité de président de la commission d'investiture pour les législatives d'En marche!, au sein de l'instance chargée de repérer parmi les 14.000 candidatures déposées en ligne les futurs députés de la majorité présidentielle. Il est solide, rempli de bon sens, direct, clairvoyant, jamais méchant. Il n'a pas le regard classique des politiques, ça tranche. Il est à part et très utile».
Toute sa vie, ce proche de Simone Veil -il voue un véritable culte à l'ancienne ministre de la Santé- l'a d'ailleurs dédiée à ceux qui sont dans le besoin. Aux toxicos, SDF, malades du Sida, réfugiés, jeunes délinquants qu'il continue d'ailleurs toujours de prendre en charge dans l'un des pôles du groupe SOS… ou encore alors à l'actrice Liza Minelli, avec laquelle il a passé une semaine en tête-à-tête pour la consoler après la mort de son père. L'histoire et l'intéressé ne disent pas comment il a fait pour se retrouver aux côtés de l'actrice qui joue dans son film fétiche, Cabaret. Tout juste assure-t-il qu'il fait «les choses au feeling, sans stratégie ou vision».
Et bizarrement, ça marche. Le groupe SOS, composé d'entreprises d'insertion, de boutiques de commerce équitable, de centres pour jeunes, de 70 maisons de retraite, de 9 hôpitaux, d'un traiteur…, fait 70% de ses affaires dans le secteur concurrentiel, a une trésorerie de plus de 100 millions d'euros, est présent dans 35 pays, connaît une croissance de 20% par an et attire des hauts potentiels des plus grandes écoles de la République (Polytechnique, HEC...), des grandes entreprises du CAC40 ou de la haute administration. «Je donne du sens aux gens, je ne les change pas mais les fais accoucher de valeurs», se félicite-il. «Il croit en l'économie régénératrice et n'est jamais dans le misérabilisme, note le chef cuisinier Thierry Marx, qui le considère comme un modèle, qu'il connaît depuis 20 ans et à qui il demande toujours conseil avant de prendre une décision importante. Il cherche toujours les solutions, jamais de coupables».




Mais pour les patrons du CAC 40 qu'il côtoie peu -il est allé pour la première fois en janvier dernier au forum économique mondial de Davos et n'est pas certain d'y retourner un jour-, Jean-Marc Borello n'est pas de leur monde. «Ils ne le connaissent pas vraiment: c'est un personnage hors série qui a réussi sans être un furieux capitaliste», confie Raymond Soubie, le président des sociétés de conseil Alixio et Taddeo, et ancien conseil social de Nicolas Sarkozy à l'Élysée de 2007 à 2010. Pour preuve, la culture de cet amateur de voile et de la chanteuse Barbara dépend des invitations qu'il reçoit. «La culture? Je la gère comme un rendez-vous dans mon agenda», plaisante-t-il.
Pour certains de ses congénères, Borello n'est rien d'autre qu'un voyou qui a été condamné dans les années 90 à de la prison avec sursis pour avoir «facilité l'usage illicite de stupéfiants» dans la boîte de nuit le Palace, qu'il dirigeait alors. Mais pour la majorité de ceux qui le connaissent ou lui ont demandé de devenir administrateur de leur fondation (Monoprix, Accor, Engie...), il a juste un côté guignolesque, avec ses idéaux révolutionnaires de partage. Chez SOS, les bénéfices sont en effet 100% redistribués. «Pas d'actionnaires, pas de dividendes, pas de propriété de l'outil de production», répète-t-il à l'envie, comme clé de son succès. Les écarts de salaire? De 1 à 12, si bien qu'il gagne moins que certains de ses salariés. Quant aux tarifs dans ses crèches ou ses maisons de retraite, ils varient en fonction des revenus des clients.
Qu'on ne se méprenne pas: Jean-Marc Borello n'a rien d'un marxiste, même refoulé. L'économie de marché, il y croit et la finance n'est pas son ennemi. «C'est un outil, pas une fin en soi, tranche-t-il. Hollande a simplement dit une connerie en 2012 pour se faire élire». Il considère même que pour redistribuer de la richesse, il faut au préalable l'avoir créée. «La gauche a toujours eu un petit souci avec ce fait», lâche-t-il... Et quand il faut licencier pour restructurer une activité, il le fait sans état d'âme. Ce qui lui vaut d'ailleurs pas mal de critiques sur le décalage entre son image de patron social et ses méthodes parfois expéditives. «Ça me plaît de prendre un truc qui ne marche pas et de le porter à maturité, se justifie-t-il. Plus c'est improbable, plus ça me tente. Je gère mieux que les autres, c'est ma force». Circulez...




La vérité est que Jean-Marc Borello rêve de réconcilier les deux économies, capitalistes et solidaires, qui s'affrontent depuis des décennies. «Mon objectif n'est pas que l'économie solidaire passe de 10% à 12% du PIB mais qu'il y ait une hybridation, un rapprochement des deux systèmes», professe d'ailleurs l'auteur de Pour un capitalisme d'intérêt général, son quatrième ouvrage paru en janvier sur ce thème. Son ambition est en fait de généraliser ce qu'il a réussi chez SOS, un groupe d'ailleurs dont il a prévu de laisser les rênes opérationnelles à ses six directeurs de pôle en septembre prochain.
Mais pas, insiste-t-il, pour devenir ministre. La concordance des dates n'est, à l'en croire, qu'un hasard... «Je vais avoir 60 ans, j'ai envie de prendre du champ et de me consacrer au développement du groupe, avoue-t-il. On va changer les statuts en juin pour indiquer quelle sera l'organisation du groupe sans la présence du président fondateur et un article additionnel pour préciser mes prérogatives le temps où je suis toujours là». L'homme et la gouvernance de son groupe sont d'ailleurs tellement atypiques et particuliers qu'une thèse est en cours sur l'organisation du groupe SOS. «On est unique au monde», résume-t-il, avant de partir dans un grand éclat de rire dont il a le secret...